Le Club Humanitaire sans Frontières participe à un cercle scientifique de haut niveau

Dans le cadre de son objectif relatif à la participation de la promotion d’un véritable État de droit et à la lutte contre certains phénomènes engendrant l’insécurité dans nos différents pays, le Club Humanitaire sans Frontières à travers le Président de son Conseil d’Administration à l’occurrence de M.Cherif DIALLO a prit part à une rencontre scientifique de haut niveau.

La tenue de cette rencontre axée sur le thème  » état civil et sécurité nationale » a été rendue possible grâce à l’initiative du Centre Africain d’Histoire du Droit, des Institutions et des Idées Politiques (CAHDIIP) qui est un laboratoire logé à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Juridiques de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké avec l’appui financier de la fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung.

Elle a réunit du 10 au 13 Février 2021 dans l’enceinte de l’Université Alassane Ouattara plusieurs experts issus des universités (Guinée, Mali, Cameroun), de la société civile, des services d’état civils, de la justice, de la police, de la gendarmerie, des chefs coutumiers ayant tous un intérêt commun sur les questions relatives à l’état civil et/ou à la sécurité nationale.

Chacun en ce qui le concerne à aborder le sujet en fonction de l’angle qui a de plus attiré l’attention.

Photo de famille (Experts, organisateurs, quelques participants)

Dans la thématique principale, le Président du Conseil d’Administration du CHF a eu pour intérêt de mener sa réflexion sur  »la Fiabilité de l’enregistrement des faits de l’état civil, facteur de garantie de la sécurité nationale« . Au cours de son exposé, il a eu avant tout a à faire un état des lieux de la situation des services d’états civils dans les États de l’Afrique de l’Ouest en général et particulièrement ceux de la Guinée. Ensuite, dans son intervention, M.Cherif DIALLO, Président du Conseil d’Administration du CHF a soulevé les handicaps liés à la non fiabilité des états civils dues notamment à la non qualification du personnel des officiers de l’état civil ne bénéficiant nullement pas des programmes continus de renforcement de capacité.

Selon le Communicant, pour rendre plus efficace nos états civils pour une sécurité nationale garantie de nos différents pays, les gouvernants politiques respectifs devront non seulement créer un cadre de travail propice à travers la construction des infrastructures modernes et la digitalisation de l’enregistrement des actes mais aussi le recrutement et le renforcement des capacités des officiers de l’état civil.

Panel 4 de la rencontre scientifique du CAHDIIP

Le Professeur Nènè Bi Seraphin, Directeur du CAHDIIP et Président du Comité scientifique dudit Centre, dans son intervention de bienvenue a affirmé que ladite rencontre n’est que le début d’une série de plusieurs autres ayant le même sujet. Il a par ailleurs qualifié l’activité comme étant l’acte I comme pour dire que les acte II et suivant sont en planification jusqu’à l’atteinte des résultats escomptés par le processus. Il a par la même occasion profité pour lancer un appel aux Partenaires Techniques et Financiers ainsi qu’à toutes les bonnes volontés d’appuyer l’initiative dont les objectifs sont d’intérêt général et bénéficieraient à tous nos États.

Le Président du Conseil d’Administration du Club Humanitaire sans Frontières en plus des recommandations issues du colloque sollicite la mise en place d’un Réseau Africain pour des états civils fiables et sécurisés qui réunira en son sein des universitaires, des activistes de la société civile, des magistrats, ce pour pérenniser et accompagner le CAHDIIP dans sa dynamique !

En attendant vivement l’acte II dudit colloque, le Président du Conseil d’Administration du CHF en tant qu’universitaire et activiste de la société civile remercie vivement les organisateurs et s’engage à porter plus haut niveau les plaidoyers pour la mise en œuvre effective des recommandations issus du Colloque !

Photo de famille